† Hippopotamus madagascariensis Guldberg, 1883

paléontologie

N° d'inventaire

MHNT.PAL.2012.0.207.1

Nbre de spécimens

1

Détermination

† Hippopotamus madagascariensis Guldberg, 1883

  • Nom† Hippopotamus madagascariensis
  • AuteurGuldberg Gustav Adolf
  • Date1883
  • Rang taxonomiqueEspèce
  • Rang supérieurHippopotamus Linnaeus (von), 1758 : Genre
  • ClassificationMammalia
  • Statut de l'espèce

détermination actuelle


figuré


Hippopotamus lemerlei Grandidier, 1868 et Hippopotamus madagascariensis Guldberg, 1883 (Mammalia, Hippopotamidae) : anatomie crânio-dentaire et révision systématique

  • TitreHippopotamus lemerlei Grandidier, 1868 et Hippopotamus madagascariensis Guldberg, 1883 (Mammalia, Hippopotamidae) : anatomie crânio-dentaire et révision systématique
  • AuteurRakotovao Marius
  • AuteurOrliac Maeva
  • AuteurDuranthon Francis
  • Date de publication2014

Nature du spécimen

crâne


fossile

Collecte

Madagascar

  • LieuMadagascar
  • Terme génériqueAfrique australe

Datation géologique

Holocène

Acquisition

Mode d'acquisition

don


Date d'acquisition

05/05/1905


Donateur, testateur, vendeur

Gallieni Joseph


Nombre d'objets

4

Gallieni Joseph

  • CivilitéGénéral
  • PrénomJoseph
  • NomGallieni
  • Date de naissance24/04/1849
  • LieuSaint-Béat
  • Date de décès27/05/1916
  • LieuVersailles
  • Activitésgouverneur
  • Activitésadministrateur colonial
  • Notice biographiqueIl est fait prisonnier durant la guerre franco-prussienne de 1870. Après sa libération il est envoyé à la Réunion puis effectue plusieurs missions d'exploration en Afrique, notamment dans le Haut-Sénégal et Niger (1879-1880), sert à la Martinique, au Soudan français et au Tonkin (Nord du Viêt Nam actuel).
    De ses missions en Afrique de l'Ouest, il rapporte des items qu'il offre au muséum et donne une conférence à la Société d'histoire naturelle de Toulouse en 1882.
    Il est promu gouverneur et envoyé à Madagascar (1896-1905). Pour mater la résistance anti-coloniale il emploie la force, instaure le travail forcé pour les indigènes(1) et la Reine Ranavalona III est contrainte à l'exil et envoyée à la Réunion.
    Pour minimiser l'influence des Mérinas, communauté du Nord très hostile à la domination française, sur les autres groupes culturels malgaches, il découpe les circonscriptions administratives en suivant une "cartographie des races" selon les thèses racialistes de l'époque.
    Il crée le Bureau topographique de l'État major (BTEM, 1896-1905) qui est rattaché au Service géographique de l'armée. Les militaires photographes effectuent des relevés pour établir une carte ainsi que des photographies à des fins de propagande coloniale et de contrôle des populations (scènes violentes et soumissions)(2).
    Durant son séjour à Madagascar il effectue plusieurs dons au muséum soit directement soit par le biais d'Aristide Maria notamment après l'Exposition universelle de Paris en 1900(3). Ces fonds sont très rapidement transférés au musée Saint-Raymond.
    Gouverneur de Paris en 1914, il participe à la bataille de la Marne durant laquelle il réquisitionne les "taxis de la Marne" et est nommé Ministre de la Guerre en 1915. Il est élevé au grade de Maréchal à titre posthume en 1921.
    En 1928 et 1931, période encore profondément marquée par la Première guerre mondiale, des fonds ethnographiques sont re-transférés au muséum (dont les collections Gallieni) et son nom est donné à la galerie d'ethnographie du muséum : "[...] juste hommage de reconnaissance envers le grand colonisateur qui adressa fréquemment au musée de Toulouse des échantillons de l'industrie des pays qu'il venait d'ouvrir à la civilisation".

    1. Le code de l'indigénat est appliqué à Madagascar en 1901 et perdurera jusqu'en 1946 ("Le code de l’indigénat à Madagascar (1901-1946)", J. Fremigacci, Outre-mers, n°380-381 (2013/2) et n°378-379 (2013/1)
    2. Les débuts de la photographie à Madagascar, solitaires et pluriel, Heliantha Rajaonarison, 2023
    3. Les expositions universelles, internationales et coloniales avaient vocation à promouvoir l'expansion coloniale et à favoriser le développement commercial.

Ancienne appartenance

Gallieni Joseph

  • CivilitéGénéral
  • PrénomJoseph
  • NomGallieni
  • Date de naissance24/04/1849
  • LieuSaint-Béat
  • Date de décès27/05/1916
  • LieuVersailles
  • Activitésgouverneur
  • Activitésadministrateur colonial
  • Notice biographiqueIl est fait prisonnier durant la guerre franco-prussienne de 1870. Après sa libération il est envoyé à la Réunion puis effectue plusieurs missions d'exploration en Afrique, notamment dans le Haut-Sénégal et Niger (1879-1880), sert à la Martinique, au Soudan français et au Tonkin (Nord du Viêt Nam actuel).
    De ses missions en Afrique de l'Ouest, il rapporte des items qu'il offre au muséum et donne une conférence à la Société d'histoire naturelle de Toulouse en 1882.
    Il est promu gouverneur et envoyé à Madagascar (1896-1905). Pour mater la résistance anti-coloniale il emploie la force, instaure le travail forcé pour les indigènes(1) et la Reine Ranavalona III est contrainte à l'exil et envoyée à la Réunion.
    Pour minimiser l'influence des Mérinas, communauté du Nord très hostile à la domination française, sur les autres groupes culturels malgaches, il découpe les circonscriptions administratives en suivant une "cartographie des races" selon les thèses racialistes de l'époque.
    Il crée le Bureau topographique de l'État major (BTEM, 1896-1905) qui est rattaché au Service géographique de l'armée. Les militaires photographes effectuent des relevés pour établir une carte ainsi que des photographies à des fins de propagande coloniale et de contrôle des populations (scènes violentes et soumissions)(2).
    Durant son séjour à Madagascar il effectue plusieurs dons au muséum soit directement soit par le biais d'Aristide Maria notamment après l'Exposition universelle de Paris en 1900(3). Ces fonds sont très rapidement transférés au musée Saint-Raymond.
    Gouverneur de Paris en 1914, il participe à la bataille de la Marne durant laquelle il réquisitionne les "taxis de la Marne" et est nommé Ministre de la Guerre en 1915. Il est élevé au grade de Maréchal à titre posthume en 1921.
    En 1928 et 1931, période encore profondément marquée par la Première guerre mondiale, des fonds ethnographiques sont re-transférés au muséum (dont les collections Gallieni) et son nom est donné à la galerie d'ethnographie du muséum : "[...] juste hommage de reconnaissance envers le grand colonisateur qui adressa fréquemment au musée de Toulouse des échantillons de l'industrie des pays qu'il venait d'ouvrir à la civilisation".

    1. Le code de l'indigénat est appliqué à Madagascar en 1901 et perdurera jusqu'en 1946 ("Le code de l’indigénat à Madagascar (1901-1946)", J. Fremigacci, Outre-mers, n°380-381 (2013/2) et n°378-379 (2013/1)
    2. Les débuts de la photographie à Madagascar, solitaires et pluriel, Heliantha Rajaonarison, 2023
    3. Les expositions universelles, internationales et coloniales avaient vocation à promouvoir l'expansion coloniale et à favoriser le développement commercial.

Collection privée

Objet asssocié coll. muséum, sciences nat.

MHNT.PAL.2012.0.207.2 † Hippopotamus madagascariensis Guldberg, 1883 : même individu

État

Bon état

Situation

Non exposé

Bibliographie

A 06 09 76 Croquis, fossiles de Madagascar, spécimens de zoologie

  • Type de réf.archives MHNT
  • Type de réf.inventaire
  • TitreCroquis, fossiles de Madagascar, spécimens de zoologie
  • Auteurmuséum d'Histoire naturelle de Toulouse
  • Date de publication1er quart 20e siècle
  • Éditeurmuséum d'Histoire naturelle de Toulouse

Notice mise à jour

vendredi 14 novembre 2025 15:59:47